Voilà ce vers quoi il faut aller. Un bel exemple.
« La ville de Munich a aussi développé WollMux, un projet consistant à améliorer Open Office et Office en lui rajoutant des fonctionnalités propres aux administrations (avec des modèles, des en-têtes, etc). Libre et sous licence EUPL, WollMux n'est donc pas exclusif à Munich et peut donc être utilisé par n'importe quelle autre municipalité ou même des entreprises. »
La ville de Munich a un besoin particulier ? Qu’a celle ne tienne, elle peut améliorer le logiciel pour que ça lui convienne entièrement. Elle est libre. Chacun ensuite peut réutiliser ce logiciel. Si les autres villes, régions, pays jouent le jeux alors naîtra un écosystème libre permettant de s’affranchir entièrement du propriétaire au niveau administratif.
J’aime citer François Élie qui a dit : « Un logiciel libre est gratuit une fois qu’il a été payé ». C’est à dire qu’il faut financer le développement d'un logiciel libre et non pas facturer son utilisation. On ne rémunère pas une rente, mais un travail. C’est ainsi que les villes, régions, pays doivent collaborer. Se mettre d’accord sur ce qui doit être fait, chacun paie/devéloppe à son échelle tout en se mettant d’accord pour ne faire qu’une seule fois une même fonctionnalité (« l’argent public ne doit payer qu’une fois. » F. Élie). C’est d’ailleurs tout le but de la forge publique dédiée aux applications métier destinées aux services publics : http://adullact.net/ (encore ce François Élie ;))